Une chanson d’Angèle Arsenault inspire le cinéaste Julien Cadieux

Le cinéaste Julien Cadieux est en plein tournage de «Y’a une étoile», un long métrage documentaire queer et musical, qui explore comment il est possible de vivre la double minorité queer et acadienne.

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Claire Lanteigne

IJL – Réseau.Presse – La Voix acadienne

 

 

 

Julien a un intérêt marqué pour la musique d’Angèle Arsenault, une idole acadienne féministe. Il fait revisiter sa musique, charmé par ses paroles très féministes et pour lui il y a un lien très important entre le féminisme, les droits des gens LGBTQ2+ et même les droits des autochtones. Julien a voulu reprendre cette musique-là, la faire interpréter par d’autres, la mettre dans la voix d’autres gens pour lui donner une couleur.

«La musique d’Angèle Arsenault permet de célébrer les nombreuses identités en Acadie», de dire le jeune cinéaste. «Sa chanson Y’a une étoile peut être associée au drapeau acadien, à l’étoile du drapeau. Elle dit qu’il y a une place pour chacun de nous, peu importe qui on est.» Il ajoute que malgré des soubresauts et des obstacles dans la vie, elle donne l’espoir qu’on peut trouver sa place, son chemin dans la vie. «C’est une réflexion sur l’importance de s’approprier la culture populaire acadienne, qu’on soit une personne queer ou marginalisée, peu importe la différence.  L’Acadie peut appartenir à tout le monde», pour-suit-il.

Le personnage central de ce long métrage est Samuel LeBlanc, originaire de Sainte-Marie-de-Kent, et musicien au sein du groupe Écarlate. Les trois jeunes sont fiers de leur diversité sexuelle. On le suit à travers son histoire et celle de son groupe et on relate l’histoire de plusieurs francophones de la communauté LGBTQ2+ des régions rurales.

Le tournage se fait cet été, du Madawaska au comté de Kent. On a aussi tourné en Nouvelle-Écosse, entre autres dans la région de Pomquet, où un bal de finissants queer a été organisé. À la Baie Sainte-Marie, on a eu une première marche de la fierté. «On tourne donc essentiellement en milieu rural, puisque l’Acadie est majoritairement rurale et il est habituellement plus difficile de concilier les identités acadienne et queer dans ces régions», de conclure Julien.

Originaire de Shediac Cape, Julien Cadieux est réalisateur, scénariste et monteur de projets documentaires et de fictions. Il détient un Baccalauréat en Beaux-arts avec majeure en production cinématographique de l’Université Concordia de Montréal et un diplôme collégial en production télévisuelle de La Cité Collégiale d’Ottawa. Depuis plus de 10 ans, il cumule divers projets en tant que réalisateur de séries documentaires (web et télévisuelles), de films documentaires et de courts-métrages de fiction.

Dans ses œuvres se manifeste son intérêt pour les arts et pour les rencontres humaines qu’il fait tout au long de son parcours. Sa passion pour le montage l’a mené à collaborer avec d’autres réalisateurs et réalisatrices et à s’exposer à des univers créatifs et humains très riches.

Le documentaire est une production de Bellefeuille production/Unis TV et sera diffusé sur les ondes d’Unis TV, au début de l’an prochain.

 

 

 

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Photos

 

Le cinéaste Julien Cadieux est en tournage d’un long métrage documentaire queer et musical.  (Photo : Gracieuseté)

 

Le documentaire mettra en vedette Samuel LeBlanc, Clémence Langlois et Daphnée McIntyre qui sont les trois membres du groupe Écarlate.  (Photo : Gracieuseté)

 

Marche de la fierté à la Baie Sainte-Marie. (Photo : Dan Robichaud)

 

Angèle Arsenault.  (Photo : Archives de LVA)

 

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• Date de création 28 juillet, 2022
• Dernière mise à jour 28 juillet, 2022