Un nouveau nom pour l’immeuble des femmes francophones du Yukon

Pour le choix du nom de leur édifice, les Essentielles ont fait appel à la communauté. Au total, elles ont reçu une douzaine de suggestions.

Laurence Rivard, directrice de l’organisme, précise que le choix a été difficile. « On voulait honorer quelqu’un de vivant plutôt qu’un symbole ou un objet […] Mais c’était difficile parce qu’il y a beaucoup de femmes francophones », explique-t-elle.

Une femme impliquée

C’est en l’honneur de Florine LeBlanc que le nom Flo a été choisi par un comité composé de membres de l’équipe et du conseil d’administration (CA).

Originaire du Nouveau-Brunswick, Florine LeBlanc (surnommée Flo) est arrivée à Whitehorse en 1990 et s’est beaucoup impliquée au nom des femmes. « Une femme exceptionnelle qui a marqué la communauté franco-yukonnaise, qui a consacré sa vie à la défense des droits des femmes », ont affirmé les portes-parole des Essentielles lors du dévoilement.

Florine LeBlanc est notamment à l’origine de la création des Essentielles, en 1995. « J’étais là au début, je suis fière des femmes qui ont continué et qui continuent encore », affirme celle qui a été la première présidente de l’organisme, aux côtés d’Hélène Lapensée, Laurette Sylvain, Johanne Gauthier et Martine Caron.

L’année suivante, en 1996, Florine LeBlanc se lance dans la politique, et se présente comme candidate pour le Parti libéral dans la circonscription de Riverdale Nord. Elle devient alors une pionnière dans la promotion de l’égalité et dans la promotion du rôle des femmes en politique.

Un parcours rapide pour l’immeuble

Le projet d’acquisition de l’immeuble, situé au 3089 3e Avenue, a débuté en novembre 2022, date à laquelle les Essentielles entreprennent le développement d’un plan d’affaires. Quelques mois plus tard, en avril 2023, l’acquisition de l’immeuble est finalisée, et l’annonce officielle est faite en août 2023.

Un mois plus tard les travaux majeurs d’amélioration du bâtiment débutent, avec pour objectif de finir au printemps 2024.

Pour rappel, l’achat de ce bâtiment a été possible grâce à un financement conjoint du gouvernement fédéral et du gouvernement territorial. Au total, ce sont 2,4 millions de dollars et 300 000 $ qui avaient été respectivement investis.

Pour Laurence Rivard, à travers ce nom, il était question de refléter la francophonie yukonnaise. « Il y a quelque chose de très familial, de convivial avec le nom Flo », conclut la directrice.

IJL – Réseau.Presse – L’Aurore boréale

  • Nombre de fichiers 4
  • Date de création 9 novembre, 2023
  • Dernière mise à jour 21 novembre, 2023
error: Contenu protégé, veuillez télécharger l\'article