Roulement de personnel élevé au MIFO qui cherche à pourvoir la direction générale de l’organisme

Le Mouvement d'implication francophone d'Orléans (MIFO) a lancé, le 21 février dernier, un processus de recrutement dans le but de pourvoir le poste de direction générale de l’organisme, vacant depuis le départ d’Arash Mohtashami-Maali le 26 janvier.

_______________________

Rebecca Kwan

IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais

 

Les détails concernant le départ de celui qui a occupé le poste de directeur général du MIFO pour moins de deux ans sont «confidentiels», indique le président du conseil d'administration du MIFO, Jean-François Born.

Directeur général ou pas, «le projet du nouveau MIFO continue d'être une priorité pour l'organisme», assure M. Born. «Les administrateurs, les bénévoles et le personnel du MIFO continuent de faire avancer le projet.»

«Comme beaucoup d’organisations, notamment dans le milieu à but non lucratif, le MIFO a été touché par un roulement de personnel et une pénurie de main-d'œuvre depuis la pandémie», informe le président du C.A. de l’organisme.

«À l’image de notre communauté et du secteur communautaire et culturel franco-ontarien, le personnel du MIFO et ses bénévoles continuent de faire preuve d’une grande résilience et d’innovation afin de continuer d’offrir des services de haute qualité en français aux Orléanais et Orléanaises», poursuit M. Born.

Ce dernier ne cache pas qu’«un certain ralentissement sera indéniable dans une telle situation».

«Mais l’équipe met tout en œuvre pour assurer des services de qualité tout en prenant soin des ressources humaines», confirme-t-il. «Le personnel est encadré par une équipe de direction chevronnée et aussi passionnée que les employés. Le conseil d'administration a confiance en l'équipe de direction pour gérer cette période de transition.»

Une vitalité francophone

Cette «confiance» évoquée par M. Born est partagée par l’une des fondatrices du MIFO qui a contribué aux travaux entourant la construction de l’édifice situé sur la rue Carrière, à Orléans, entre les années 1982 et 1985, Rolande Faucher.

«Le MIFO peut être fier de persévérer comme il le fait», lance cette militante franco-ontarienne qui a non seulement œuvré à la tête du MIFO dans ses débuts, mais qui a également présidé l’Association canadienne-française de l'Ontario à la fin des années 1980.

Mme Faucher est attristée d’apprendre que le MIFO, comme bon nombre d’autres employeurs, est confronté à une pénurie de main-d'œuvre.

«Ce sont des organismes comme le MIFO qui font d’Orléans une vitalité francophone», rappelle-t-elle. «Le MIFO répond à une multitude de populations en âge, les hommes, les femmes, les garçons, les filles, pour les sports et la culture communautaire. C'est vraiment un organisme extraordinaire.»

Aux yeux de Rolande Faucher, «la communauté francophone d'Orléans est choyée» de pouvoir compter sur le MIFO.

Mme Faucher a d’ailleurs participé aux efforts de levée de fonds organisés en vue du projet du nouveau MIFO.

«J'ai fait ma petite part», laisse-t-elle savoir, ravie d’apprendre que «le MIFO veut grandir».

«En ce moment, dans la province de l’Ontario, il n'y a pas un équivalent au niveau des centres culturels», avance Mme Faucher. «Plusieurs [centres] ont fermé, sont diminués, ou ont maintenant une programmation très restreinte alors que le MIFO, au contraire, veut plus que doubler sa superficie.»

 

-30-

 

Photo : Rolande Faucher_RK

Légende : L’une des fondatrices du MIFO et militante franco-ontarienne, Rolande Faucher.

Crédit : Gracieuseté de la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l'histoire d'Orléans

 

  • Nombre de fichiers 2
  • Date de création 26 février, 2024
  • Dernière mise à jour 26 février, 2024
error: Contenu protégé, veuillez télécharger l\'article