La Semaine de prévention contre les agressions sexuelles gagne en puissance
La troisième édition de la Semaine de prévention contre les agressions sexuelles est plus intense que jamais et offre un énorme choix de spectacles, d’ateliers et de discussions en lien avec un éventail de sujets.
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Charlotte Dubois
IJL – Réseau.Presse – La Voix acadienne - Atlantique
Organisée par le Prince Edward Island Rape and Sexual Assault Centre (PEIRSAC), la semaine s’étend du 17 au 23 septembre, et plus encore. Le coup d’envoi a été lancé dimanche, le 17, par l’ouverture de l’exposition «What I would tell my rapist» (Ce que je dirais à mon agresseur). Il s’agit d’une exposition de photographies où plusieurs survivants d’agressions sexuelles témoignent.
«C’est un message important que l’exposition passe qu’après l’abus, après la violence, il y a la suite», explique la directrice générale d’Actions Femmes, Annick Mondat Allemann.
L’équipe d’Actions Femmes, qui sponsorise et se trouve sur le groupe de travail de l’évènement, a d’ailleurs traduit tous les témoignages en français, de manière à rendre l’évènement accessible à la communauté acadienne et francophone de l’Île-du-Prince-Édouard.
«C’est une exposition qui est très puissante, qui va toucher les gens. C’est une belle exposition, les photos sont extrêmement belles, mais je crois qu’il faut être préparé, parce que ça va être dur», atteste Mme Allemann.
L’exposition, qui se situe à la galerie Hilda Woolnaugh, à Charlottetown, est ouverte au public jusqu’au 30 septembre inclusivement.
Take Back The Night
L’évènement principal de la Semaine de prévention contre les agressions sexuelles est «Take Back The Night». Il est question du plus vieux mouvement international contre la violence sexuelle et depuis trois ans, l’Île-du-Prince-Édouard en fait partie.
Il s’agit d’une marche qui permet aux survivants de violence et d’agressions sexuelles de reprendre une partie de ce qu’on leur a enlevé, de reprendre du pouvoir.
La marche sera suivie de discours d’activistes et de féministes qui désirent parler. Ensuite, un spectacle punk de musiciens insulaires sera présenté au public.
La soirée est accessible à tout le monde. Elle débute à la «Carriage House» de la maison historique Beaconsfield, à 17 h.
Burlesque
Les soirées du vendredi 22 septembre et du samedi 23 septembre sont quant à elles animées d’un burlesque en collaboration avec Charlottetown Burlesque. Le but est de «créer deux soirées qui incarnent la révolution thérapeutique, la révolution érotique et une putain de révolte débile» (www.peirsac.org/peisaaw).
Les artistes réimaginent les paroles de succès féministes tels que «You Don’t Own Me», «Feel A Sin Comin’ On», «Je Cherche Un Homme» et encore plus. Le spectacle de samedi sera précédé d’un apéro de 19 h à 20 h, présentant quelques artistes invitées, soit la harpiste Beatty et les chanteuses Alicia Toner et Kinley Dowling.
Les billets sont au coût de 30$ pour le spectacle de vendredi et 40$ pour le spectacle de samedi. Ils sont disponibles à l’achat sur le site de The Guild PEI.
Discussions et panels
Le reste de la semaine est parsemé de discussions de groupes, de présentations et de panels sur divers sujets. Mercredi, il est possible d’assister à un Q&A (Question and Answer) à propos des différents types de relations avec Rachele, de Venus Envy. Un autre atelier est disponible mercredi, cette fois au sujet du BDSM (bondage et discipline, domination et soumission, et sadisme et masochisme) et de ses tabous.
Les deux dernières discussions se déroulent le vendredi. La première est un panel de discussions entre cinq femmes venant de plusieurs milieux différents au sujet de la culture du consentement. La deuxième est un atelier virtuel avec l’auteure Daze Jefferies, où les participants auront la chance d’explorer leur sens poétique et activiste.
Tous les détails sont disponibles sur le site de PEIRSACau www.peirsac.org/peisaaw.
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Photos
Annick Mondat Alle
- Nombre de fichiers 2
- Date de création 25 septembre, 2023
- Dernière mise à jour 25 septembre, 2023