La province offre les fournitures scolaires

Cette année, le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard fournit gratuitement le matériel scolaire aux 15 900 élèves inscrits dans le système public.  Une manière de réduire les inégalités, alors que les achats de rentrée constituent un poids financier pour beaucoup de foyers. 

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Marine Ernoult

IJL – Réseau.Presse – La Voix acadienne

 

 

 

Le mercredi 7 septembre, jour de la rentrée scolaire, les cartables seront légers comme des plumes, sur le dos des élèves de la maternelle à la 9e année, scolarisés dans les six écoles de la Commission scolaire de langue française (CSLF).  Ils ne contiendront qu’un sac à lunch, et peut-être une calculatrice.  Le reste, cahiers, classeurs, stylos bille, crayons, colle, ciseaux les attendront dans les salles de classe.

«Il y avait ceux qui avaient des marques, et ceux qui n’en avaient pas.  Maintenant, ils auront tous la même chose, ça met les élèves sur un pied d’égalité», souligne Gilles Arsenault, directeur général de la CSLF.  La province a investi 790 000 dollars pour offrir des fournitures scolaires à tous les jeunes inscrits dans le système public.

La CSLF dispose de 50 dollars par élève.  «C’est suffisant et ça allège la charge financière des familles qui sont déjà confrontées à la hausse généralisée des prix, en particulier celles avec trois ou quatre enfants», salue Gilles Arsenault.

«Apporter plus d’équité»

Sur les six écoles françaises, quatre ont choisi d’effectuer elles-mêmes les achats, et les deux autres ont passé des commandes via la CSLF.  Auparavant, les parents achetaient directement le matériel scolaire, ou donnaient de l’argent aux enseignants qui s’en chargeaient.

Les parents se réjouissent de la bonne nouvelle.  «Ce n’est pas rien, ça permet de faire des économies à une période de l’année où il y a toujours pas mal de dépenses, avec les activités extrascolaires et tout le reste», témoigne Deb O’Hanley, mère de deux filles, scolarisées en 4e et 6e années à l’École François-Buote de Charlottetown.

«C’est une excellente initiative, ça nous dégage aussi du temps, pas besoin d’aller courir les magasins pour faire des courses, abonde Marie-Elle Mackula-Thériault, dont la fille est inscrite en première année à l’École de La-Belle-Cloche à Souris.  Et je sais que les enseignants vont pouvoir choisir du matériel adapté aux besoins des élèves.» Un avis partagé par Janine Gallant, mère de deux enfants : «Ça va soulager bon nombre de familles aux revenus modestes, apporter plus d’équité.»

 

 

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Photos

 

Deb O’Hanley est mère de deux filles, scolarisées en 4e et 6e années à l’École François-Buote de Charlottetown. (Photo : Marine Ernoult)

 

Janine Gallant est mère de deux enfants scolarisés dans une école de la CSLF.  (Photo : Gracieuseté)

 

Marie-Elle Mackula-Thériault est maman d’une fille inscrite en première année à l’école de La Belle-Cloche à Souris. (Photo : Gracieuseté) 

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  • Date de création 1 septembre, 2022
  • Dernière mise à jour 1 septembre, 2022
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