La Promesse au parc suscite beaucoup d’intérêt et d’actions
Initiée l’an dernier, on peut maintenant faire la Promesse au parc à longueur d’année au Parc national de l’Île-du-Prince-Édouard et en ligne.
_______________________
Claire Lanteigne
IJL – Réseau.Presse – La Voix acadienne
«La promesse suscite beaucoup d’intérêt, nous continuons à l’améliorer et on apprend des gens avec qui on en discute», nous dit Bob Harding, agent d’éducation public en diffusion externe.
Comme on le sait, Parcs Canada a travaillé en étroite collaboration avec la poète lauréate de l’Île-du-Prince-Édouard, Julie Pellissier Lush, une aînée de la Première Nation de Lennox Island, pour transposer les enseignements autochtones et leurs propres espoirs d’un avenir plus sain et plus durable en mots, en images et en sons, qui sont devenus la Promesse au parc.
Les gens peuvent maintenant signer leur promesse sur les papiers «Graines de promesse». «C’est quelque chose que nous avons ajouté», poursuit-il. «Nous faisons la collecte de graines de fleurs sauvages spéciales qu’on met dans du papier recyclé et qu’on coupe en petits morceaux. Les gens y écrivent leur promesse.» Puis l’équipe des sciences va les planter dans le parc en sachant ce qu’elles ont besoin de la nature, comme le soleil ou l’ombre et elles sont en train de devenir de belles plantes.
«Il est très important pour nous que les graines proviennent de plantes indigènes pour le parc et tout le pays», enchérit M. Harding. «Elles doivent être interreliées avec les pollinisateurs indigènes et les animaux de la région, car il faut une balance dans la nature. On ne voudrait surprendre personne avec des plantes envahissantes, non indigènes.» Il ajoute qu’avec cette initiative, on aide les espèces en péril, ça touche les gens et c’est inspirant pour eux. Avec le papier, on soutient la biodiversité.
Les gens peuvent déposer leur promesse dans l’un des deux paniers mi’kmaq, dont l’un n’est pas terminé. «Quand on dépose les promesses dans ce panier», dit-il, «c’est symbolique pour nous rappeler qu’on a encore du travail à faire pour prendre soin de la terre et qu’il faut travailler fort pour y arriver. Ça rappelle aussi aux gens les enseignements autochtones.»
Pour leur promesse, les jeunes vont tout simplement écrire «Je promets» et la signer. Des enfants écrivent “Je promets d’être gentil avec mes amis. Ça touche les gens et ça rend le monde meilleur.”». Les adultes ont des messages plus longs. On promet, entre autres, de prendre soin de la terre, de ne pas marcher sur les dunes, de recycler et beaucoup d’autres activités à faire à la maison ou dans leur environnement.
Cet été, on a deux étudiants externes pour aider à participer aux festivals et aux activités communautaires afin de présenter et promouvoir la Promesse au parc. «Les étudiants sont très touchés par ce qu’ils entendent et c’est un beau succès», d’ajouter M. Harding. On partage les histoires du parc et la promesse aux groupes communautaires et scolaires pendant toutel’année.
Lors de ces rencontres, on constate que les gens sont très intéressés par ce qui se passe et ça leur donne l’occasion de s’impliquer. On fait appel à l’action, on leur fait penser à ce qu’ils peuvent faire et les réactions sont très intéressantes. On partage en équipe les propos inspirants des gens.
«Apparemment», d’ajouter Bob, «un couple qui allait se marier a participé à une réunion d’information sur la promesse autour d’un feu de camp. Ils ont demandé les paroles de la chanson de la Promesse au parc pour la faire chanter à leur mariage.
«La Promesse au parc est un geste symbolique pour protéger notre parc, notre Île», poursuit-il, «et il faut continuer à la faire connaître et à faire sa promotion. On voit nos visiteurs traverser l’Île et chercher les occasions d’y penser, car ils s’en préoccupent. Les gens aiment leur parc national et veulent qu’il soit toujours préservé. Il y a tant de choses qu’on peut faire, on n’a aucun problème à en trouver. Mais il est important de ne pas se décourager en pensant que c’est trop, on peut faire notre part tout au long de l’année.»
«Les visiteurs sont nombreux au parc national cette année», conclut M. Harding. «Nous sommes très occupés tout en sachant que la Covid-19 est toujours présente. Mais c’est plus ouvert que l’an dernier et nous faisons ce que nous pouvons pour nous protéger.»
-30-
Photos
Des gens en train de faire leur Promesse au parc cet été, sur les papiers «Graines de promesse», dans le cadre de la programmation de diffusion externe de Parcs Canada à l’Î-P-É. (Photos : Gracieuseté : Parcs Canada)
Pour en savoir plus sur la Promesse du parc, on peut écouter la vidéo au https://youtu.be/_dYBCTq-lYA ou visiter le site Web www.pc.gc.ca/fr/pn-np/pe/pei-ipe/info/promesse-promise
- Nombre de fichiers 4
- Date de création 24 août, 2022
- Dernière mise à jour 24 août, 2022