Festival de films Cinémania au Québec : le Yukon sera bien représenté

Paul Davis, Annie Maheux et Florian Bosc ont été contactés par le festival dans le but de présenter leurs projets, mais aussi, dans le cas d’Annie Maheux, afin de participer à des discussions.

C’est le département des Arts et culture de l’Association franco-yukonnaise (AFY), avec l’aide de la Yukon Society Films, qui ont soumis les noms des artistes du Yukon. Le festival a ensuite choisi les personnes qui les intéressaient puis a contacté les artistes individuellement.

Florian Bosc et Annie Maheux s’accordent pour dire qu’il n’y avait aucune raison de ne pas accepter la proposition de Cinémania, car l’opportunité était excellente.

À la recherche de contacts

Pour Annie Maheux et Florian Bosc, participer à ce festival est un moyen de se faire des contacts.

« Le son [en cinéma] est moins couvert au Yukon par rapport au Québec. Oui il y a des anglophones, mais parler la même langue, c’est avantageux », affirme Annie Maheux.

Florian Bosc ajoute quant à lui qu’au-delà d’élargir son réseau, c’est aussi l’idée de visionner des films en français qui l’a motivé à participer.

Du côté de Cinémania, c’est la volonté de solidifier les liens entre les communautés francophones du Canada qui a poussé le festival à mettre le Yukon, la Colombie-Britannique et la Saskatchewan à l’honneur cette année.

Pour l’occasion, une table ronde a été organisée le 8 novembre dernier, suivie d’une projection avec les courts-métrages de Paul Davis et de Florian Bosc. Le but étant « d’exprimer les identités » des provinces et territoires de l’Ouest en situation de minorité francophone.

Selon Annie Maheux, participer au festival permet de représenter le cinéma du Yukon francophone. « Ça rapproche notre territoire des autres, on montre le monde du Yukon », avance-t-elle.

Le Yukon, terre de possibilités

Les deux francophones affirment que faire du cinéma au Yukon est un avantage.

« On est peu nombreux au Yukon, donc forcément ça se voit plus quand tu fais quelque chose qui sort de l’ordinaire », affirme Florian Bosc.

De son côté, Annie Maheux évoque les subventions mises à disposition des artistes, qui leur permettent de voyager jusqu’à cet événement sans que cela coûte trop cher pour elle et les deux autres personnes qui participeront. « Il y a beaucoup de possibilités », ajoute-t-elle.

Elle fait également ressortir les décors naturels du Yukon, avec des paysages grandioses, « souvent méconnus du reste du monde », et donc l’opportunité d’en faire la promotion comme destination de tournage.

Pour permettre aux trois francophones de se rendre jusqu’au Québec, le Secrétariat du Québec aux relations canadiennes et le gouvernement du Yukon ont conjointement attribué une subvention à chacun et chacune.

La programmation du festival se compose d’une centaine de films.

IJL – Réseau.Presse – L’Aurore boréale

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  • Date de création 9 novembre, 2023
  • Dernière mise à jour 21 novembre, 2023
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