Faire un Ironman, ce n’est pas qu’un rêve de jeunesse
À 69 ans, une femme de Meteghan terminer un autre Ironman, prouvant qu’il n’est jamais trop tard pour affronter de grands défis.
_______________________
Jean-Philippe Giroux
IJL – Réseau.Presse – Le Courrier de la Nouvelle-Écosse
Il s’agit du cinquième Ironman pour Francine Comeau qui s’apprête à prendre part à une sixième compétition en octobre à Hawaï lors du Championnat mondial Ironman 2022.
Un Ironman est un trajet comprenant une distance de 3,8 kilomètres de natation, 180 kilomètres de vélo et 42,2 kilomètres de course à pied.
Elle dit qu’un exercice comme le Ironman Kalmar (Suède) lui permet de rester en forme et de rester jeune.
« On est sur la ligne de départ avec des personnes dans la vingtaine, dans la trentaine, dans la quarantaine, et puis ce n’est pas important, raconte-t-elle. La compétition, c’est soi-même. »
Comme le dit le dicton d’Ironman, « tout est possible », surtout si l’individu prend le temps de conditionner son corps à l'épreuve, mentionne l'athlète.
Mme Comeau sera l’une des cinq personnes de la Nouvelle-Écosse, incluant son conjoint, à y participer.
D’irréaliste à réaliste
Lors d’un voyage à Kona, Hawaii en 2000, à 47 ans, Mme Comeau a vu de ses propres yeux pour la première fois une compétition Ironman.
Au début, elle trouvait « fou » que des gens pouvaient terminer un tel parcours et ne croyait pas être en mesure de pouvoir réaliser pareil exploit.
« C’était un rêve qui, d’après moi, était irréaliste », avoue l'athlète de la baie Sainte-Marie.
Peu de temps après, la Néo-Écossaise a décidé de se préparer graduellement pour son premier parcours, effectué 13 ans plus tard.
Prendre son mal en patience
À cause de diverses blessures aux os liées à deux accidents de voiture, Mme Comeau ne savait pas à quoi s’attendre en se remettant à l'entraînement au cours de la dernière année.
Son rêve était de se rétablir le mieux possible et de retourner à la ligne de départ une autre fois pour se démarquer. « Finalement, ce n'était pas si mal », explique l’athlète.
Les premiers mois d'entraînement de course n’ont pas été faciles, car le choc physique de cette activité lui causait des douleurs. Il a fallu le prendre « un jour à la fois » pour remonter la pente.
« Ça devient un jeu mental et physique, à savoir jusqu’à quel point ton corps est capable de s’adapter à un exercice, à un effort physique », explique-t-elle.
L'athlète et son partenaire s'entraînaient auparavant avec un club de triathlon de Halifax avant de déménager à la baie Sainte-Marie il y a un an. Depuis lors, ses amis de la grande ville se déplacent de temps à autre dans le sud-ouest afin de se pratiquer avec elle.
Mais beaucoup de ses séances d’entraînement se font seule, dit Mme Comeau, car il est difficile de trouver des gens qui courent à la même vitesse et qui se dépassent au même rythme.
- Nombre de fichiers 4
- Date de création 2 septembre, 2022
- Dernière mise à jour 27 septembre, 2022