Du cinéma d’art et d’essai et un film grand public au 36e FICFA

Le Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) a dévoilé la programmation de sa 36e édition mardi 18 octobre au Centre culturel Aberdeen de Moncton.

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Damien Dauphin

IJL – Réseau.Presse – Le Moniteur Acadien

 

Du 10 au 18 novembre 2022, le FICFA offrira aux cinéphiles de la région près de 75 œuvres issues de la Francophonie canadienne et internationale, avec des thématiques diverses auxquelles les festivalières et festivaliers pourront s’identifier.

«La programmation de cette 36e édition est traversée d’un sentiment d’introspection. On y retrouve dans les films de cette année un retour vers soi, un retour vers les éléments de bases que constituent la vie : la nature, les êtres chers, les arts. », explique Dominique Léger, responsable de la programmation du FICFA. Le Festival va notamment présenter quatre moyens et longs métrages acadiens.

L’équipe chargée de sélectionner les films passe des heures innombrables à en visionner. C’est un travail de longue haleine, dit Dominique Léger, qui en a magasiné certains au Festival de Cannes, et explique que le but est de parvenir à trouver un certain équilibre. Ce faisant, le FICFA veut rejoindre autant les cinéphiles qui aiment le cinéma d’art et d’essai, que ceux qui apprécient davantage les films grand public.

Le conseiller général de Moncton, Marty Kingston, a souligné la contribution de ce festival au dynamisme de la collectivité.

« La production cinématographique est une industrie importante de notre région, tant du côté créatif que sur le plan économique. Nous sommes heureux de constater l’augmentation des permis de tournage que la Ville a émis au cours de la dernière année, dont plusieurs pour des productions d’ici », s’est félicité M. Kingston.

C’est d’ailleurs le film acadien « Notre Dame de Moncton », tourné dans la région et produit par Bellefeuille Productions, qui ouvrira le Festival jeudi 10 novembre à 20h, au Théâtre Capitol. Un sentiment de déjà-vu pour sa réalisatrice, Denise Bouchard, dont le film précédent, « Pour mieux t’aimer » avait ouvert l’édition 2019.

« Je trouve ça très flatteur. Je suis très touchée d’ouvrir deux fois le festival en l’espace de trois ans, ça me charme. Le FICFA a de beaux gestes envers les cinéastes de l’Acadie. »

Après le Péninsule acadienne et le Sud-Est, Denise Bouchard mijote un nouveau projet qui devrait l’emmener dans d’autres territoires de l’Acadie du Nouveau-Brunswick. Pour le moment, ces lieux sont couverts par le sceau du secret !

En parlant de secret, voici le thème exploré par Phil Comeau dans le très attendu « L’ordre secret » qui lève un coin de voile sur l’ordre de Jacques-Cartier, plus connu sous le nom mystérieux de La Patente.

Mélanie Clériot, directrice générale du FICFA, se réjouit du programme de cette année: « Nous espérons que le public aura autant de plaisir à participer à cette édition que nous en avons eu à l’organiser. Les occasions de se retrouver et d’échanger avec les autres membres du public et des cinéastes seront nombreuses, alors nous vous encourageons à tirer le maximum de votre expérience au FICFA ! »

Une comédie légère du réalisateur français Michel Hazanavicius, « Coupez! », clôturera les festivités.

La programmation complète est disponible en ligne au www.ficfa.com pour découvrir tous les films en compétition, mais aussi le volet arts médiatiques, le volet pro, le volet jeunesse (FICFA en famille) et les activités parallèles.

 

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Photo : Denise
Légende : Denise Bouchard, réalisatrice du film présenté en ouverture du festival, salue les lectrices et lecteurs du Moniteur Acadien.
Crédit : Damien Dauphin – Le Moniteur Acadien

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  • Date de création 26 octobre, 2022
  • Dernière mise à jour 26 octobre, 2022
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