Denis Gagnon, mené par le désir de contribuer à sa communauté
Denis Gagnon peine à trouver un moment où le don de soi ne faisait pas partie de sa vie. À l’aube de ses 79 ans, sa présence à Orléans comme à Gagnon, où il est né, a contribué au mieux-être de la communauté et a touché la vie d’innombrables personnes.
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Jean-Marc Pacelli — Initiative de journalisme local – APF – Ontario
Benjamin d’une famille de neuf enfants, ce chroniqueur de L’Orléanais avoue d’emblée que son désir d’aider les autres lui vient de sa situation familiale : «Je suis né sur une ferme et, même si j’avais mes propres responsabilités, l’entraide entre voisins était très importante.»
Il se souvient ainsi que chaque automne, il allait avec d’autres agriculteurs de ferme en ferme afin d’aider les membres de la communauté avec leurs récoltes. Lorsque des cours d’eau causaient des inondations le printemps venu, le jeune Denis se trouvait parmi les premiers volontaires pour aider à régler la situation.
Sa carrière, qui le verra passer de technicien à domicile en 1962 pour Bell Canada à ingénieur en circuits informatiques pour la Défense nationale en 1994, ne freinera aucunement son désir de contribuer à sa communauté.
Parmi les nombreuses réalisations de cet homme qui a élu domicile à Orléans en 1971, notons sa contribution importante aux organismes locaux tels que la Caisse populaire, le Théâtre du Village et la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l’histoire d’Orléans (SFOPHO).
De plus, il a été photographe pour le livre portant sur les 125 ans de la paroisse Saint-Joseph d’Orléans et il a participé activement à amasser des fonds pour la construction du centre culturel du Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO), y compris un tirage de la loterie Wintario à Orléans.
Plus de 1000 heures pour le parc historique Gagnon
Parmi les réalisations dont il est le plus fier, M. Gagnon cite sans hésitation le parc historique Gagnon, situé sur le site de l’ancien Village Gagnon. À la fin du 19e siècle, l’endroit jouait un rôle important dans la construction de bateaux en Angleterre, alors qu’on y sciait de grands pins qui étaient ensuite envoyés par train à Montréal, avant d’aboutir sur l’ancien continent.
En 2002, M. Gagnon et d’autres volontaires ont décidé de redonner vie à cet endroit en y érigeant des bâtiments, en y construisant un abri appelé le Souvientoit et en y déménageant une maison convertie en musée afin d’y préserver la mémoire de leurs ancêtres.
Depuis ce temps, M. Gagnon organise à chaque deuxième dimanche de juin un pique-nique annuel qui rassemble de 100 à 125 personnes de souche du coin, un travail qui a nécessité au principal intéressé au moins 1000 heures de bénévolat au fil des ans.
Questionné à savoir ce qui le pousse à s’investir dans des causes aussi diverses que l’entretien de patinoires extérieures ou la rédaction de textes variés, y compris des petits livres de contes pour enfants, M. Gagnon ne cache pas qu’il aime les défis que lui apporte chaque projet : «J’aime le challenge de les mener à bout, de voir s’ils vont fonctionner.»
Malgré toutes ses contributions, l’homme demeure humble : «Je n’ai fait que ce que je pensais être bon pour ma communauté et c’est tout», termine-t-il.
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BP :
- IJLO_Portrait Denis Gagnon : Avec des intérêts allant de la menuiserie à l’écriture, Denis Gagnon a su contribuer au mieux-être de sa communauté de diverses façons. (Crédit : Courtoisie Denis Gagnon)
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- Date de création 17 juin, 2020
- Dernière mise à jour 17 juin, 2020