Commerçant d’animaux: tout un métier!

Connaissez-vous le métier de commerçant d’animaux? Depuis 2016, David et Véronique Ménard, propriétaires chez Ménard et Fils à Embrun, font le commerce d’animaux pour la viande. Un métier qui demande beaucoup de temps et d’engagement.

 

Mélissa Gélina

IJL – Réseau.Presse – Agricom

Fondée en 1986 par François Ménard, le père de David, l’entreprise a été achetée en 2016 par David et son épouse Véronique. « Nous vendons et achetons les animaux pour la viande », précise-t-elle. « Ce sont tous des contrats que j’ai fini par établir [...] nous ramassons les veaux laitiers et de grains, les vaches, les chèvres, les agneaux directement aux fermes », renchérit son époux.

« Ce sont des contrats que nous avons avec des abattoirs », commente Véronique Ménard. « Les animaux restent environ une semaine avec nous. Certains partent pour l’abattoir dès la première journée, cela dépend de la demande [...]. « Nous agissons en tant que poste de rassemblement. Nous avons également, des contrats pour l’engraissement des veaux. »

David Ménard a pratiquement toujours baigné dans ce métier: « J’ai commencé à travailler dans ce domaine un peu avant mes 18 ans. Lorsque j’ai obtenu mon diplôme d’études secondaires, j’ai commencé à travailler à temps plein. Ça doit faire 20 ans que je pratique ce métier. »

Pour Véronique, son parcours a été un peu différent. « Mon oncle avait une ferme laitière et mon père et moi allions souvent lui donner un coup de main. C’est quelque chose qui m’a toujours passionnée [...] Plus tard, j’ai décidé d’aller suivre un stage en Suisse sur une ferme laitière biologique. »

Dans ce métier, les journées sont constamment différentes et demandent beaucoup de temps et d’investissement. « Pour ma part, je suis celle qui travaille le plus souvent sur le terrain », continue-t-elle. « David est davantage sur la route à s’occuper des contrats, des encans, des appels, etc.» « Pour nous, il n’y a jamais assez d’heures dans une journée! Il faut savoir gérer notre temps et savoir s’arrêter puisque nous avons une vie personnelle et trois enfants ».

Le marché est également un défi à surmonter. « Dans les encans, les prix montent et baissent et nous devons suivre le marché », affirme Véronique Ménard. « Parfois les clients sont mécontents, car les prix fluctuent. Quand les prix sont bas, c'est certain que le client qui achète est content, mais le producteur lui, ne l’est pas », précise son époux.

Malgré les défis, le couple persévère et reste motivé. « Afin de moderniser la compagnie, nous avons décidé de construire une nouvelle grange pour les animaux », souligne-t-elle. « C’est là qu’on rassemble tous les animaux avant qu’ils partent.»

Des défis et des journées remplies font partie du quotidien de David et de Véronique, mais grâce à leur engagement, leur motivation et à leur amour du métier, l’entreprise persiste, s’améliore et réussit.

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Légende photo : David et Véronique Ménard accompagné de leurs trois enfants dans leur nouvelle grange

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  • Date de création 13 décembre, 2023
  • Dernière mise à jour 15 janvier, 2024
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