50 ans de francophonie à l’école secondaire Garneau

Si apprendre en français était important il y a 50 ans, l’éducation francophone l’est tout autant en 2022 selon l’équipe des communications du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE). «Le français ouvre des portes pour les élèves pendant le temps où elles et ils sont à l’école, mais aussi tout au long de leur vie», ont-ils pour opinion.

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Rebecca Kwan
IJL – Réseau.Presse – L’Orléanais

L’école francophone célèbre cette année son 50e anniversaire.

Depuis maintenant un demi-siècle, l’établissement occupe une place de premier plan dans le milieu francophone à Orléans, en misant non seulement sur la sauvegarde du français dans la communauté, mais aussi sur le passage de la langue d’une génération à une autre.

«Les acquis de la communauté sont fragiles et peuvent rapidement être perdus», met en garde le service des communications du CECCE. «La communauté aura toujours besoin d’une génération future pour porter le flambeau.»

Une génération comme celle de l’étudiante Émilie Goulet.

L’élève de 10e année est d’ailleurs fière de poursuivre ses études en français. «Personnellement, je crois que c’est important de faire mon secondaire en français, car ça ouvre plusieurs opportunités et portes pour mon futur», partage-t-elle.

Émilie Goulet pense d’ailleurs déjà aux cohortes à venir. «En allant à l’école en français, quand j’aurai des enfants, ils pourront fréquenter une école francophone et garder la langue vivante», remarque l’Orléanaise. «De plus, l’école francophone m’a fait découvrir plusieurs nouvelles chansons et artistes français que tu n’entendrais pas normalement à la radio», confie-t-elle.

Une histoire à partager

«Toutes et tous sont amenés à apprendre au sujet de l’histoire franco-ontarienne dans les écoles du CECCE afin de comprendre pourquoi les francophones de l’Ontario se doivent de continuer la lutte pour que les droits aux services en français dans la province demeurent», poursuit l’équipe du CECCE.

D’ailleurs, l’établissement s’inspire de références historiques, dont la regrettée Gisèle Lalonde, pour encourager les jeunes Franco-Ontariens à notamment revendiquer des services de santé et d’éducation dans la langue de leur choix.

Les valeurs sont les mêmes du côté du Conseil des écoles publiques de l'Est de l'Ontario (CEPEO).

«En tant que conseil scolaire public francophone, le développement durable de notre communauté francophone fait partie de notre mission», partage l’équipe des relations avec les médias.

Ils ont donc élaboré un plan stratégique dans le but de guider leurs méthodes d’enseignement d’ici 2025. On peut notamment y noter un dévouement bien ancré envers la francophonie. Le CEPEO se dit attentif au «rayonnement de la francophonie, sans frontières».

Festivités et célébrations

C’est le 15 octobre prochain que l’École secondaire catholique Garneau aura officiellement atteint 50 ans d’histoire.

D’ici là, des activités ont déjà eu lieu. La rentrée scolaire des étudiants, le 30 août, a été marquée par une série d’activités en l’honneur de l’événement.

«Pour la communauté franco-ontarienne d’Orléans, l’École secondaire catholique Garneau représente un premier pilier en éducation francophone», décrit l’équipe des communications du conseil.

L’école a d’abord ouvert ses portes en 1972, puis est devenue une école secondaire catholique en 1989.

L’École secondaire catholique Garneau n’est pas la seule à célébrer un anniversaire cette année. L’École élémentaire catholique Reine-des-Bois célèbre elle aussi son 50e en cette nouvelle année scolaire.

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Bas de vignette : Selon le CECCE, l’École secondaire catholique Garneau représente un premier pilier en éducation francophone pour la communauté franco-ontarienne d’Orléans. Crédit : Jean-Marc Pacelli

 

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  • Date de création 19 septembre, 2022
  • Dernière mise à jour 19 septembre, 2022
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